"C'est un festival d'intelligence, d'esprit, d'imagination"  
                                            Le Figaro - Amélie Héliot

Une adaptation du grand classique de Molière, L’Avare, où les personnages ne convoitent pas l’argent mais l’eau ; l’or est donc remplacé par l’eau et les personnages « incarnés » par des robinets, sont tout simplement… « à sec ». Une comédie insolite revisitée sur fond de pénurie de ressources naturelles. Dans un décor minimaliste, cette adaptation allégorique utilise des objets à l’expressivité humaine qui semblent animés d’une vie propre grâce au talent et à la manipulation virtuose des deux comédiens-manipulateurs.

Imaginez donc une bonne douzaine d’ustensiles de plomberie qui vous livrent une version décalée et pourtant fidèle de « l’Avare ».

Imaginez Harpagon, en vieux robinet de cuivre, accumulant patiemment les gouttes du précieux liquide alors que son fils Cléante, chromé mais à sec, cherche à étancher sa soif d’amour. Imaginez La Flèche, l’insolent serviteur, soupçonné, à raison, de vouloir siphonner la citerne de son incorrigible maître...

Cette captivante fable écologique plus qu’actuelle de L’Avare est une source de fraîcheur et un puits d’inventivité créatrice. Elle démontre la vitalité du théâtre d’objets, exigeant rigueur et talent, et pouvant être source de comique autant que de poésie.

Un petit moment de bonheur à partager.