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Lawrence d’Arabie se déroule pendant la période chaotique des derniers jours de l’Empire ottoman, au Moyen-Orient. T.E. Lawrence se retrouve en plein centre de cette tourmente et va jouer un rôle important pour l’armée britannique et pour les tribus arabes. Le spectacle repose sur le dilemme impossible auquel Lawrence est confronté lorsqu’il découvre que le combat qu’il mène, que ce soit pour les Anglais ou pour les Arabes, n’est bâti que sur un mensonge dont il n’est pas l’auteur.

Inspiré de la vie de T.E.Lawrence, Le « Lawrence d’Arabie » d’Eric Bouvron nous emmène dans un périple à travers la péninsule arabique. L’inventivité de l’auteur et metteur en scène nous ravit dans ce qui est à la fois récit d’histoire et épopée théâtrale. Dans un décor simple et ingénieux : quelques accessoires, ici, un tapis, là, des malles, le chœur composé de huit comédiens irréprochables, endossant l’ensemble des personnages sous des jeux de lumière, tantôt bleutés, tantôt orangés, nous transporte d’un univers à un autre.

Une femme, Cécilia Meltzer, apparaît en danseuse orientale ou sous les traits de l’amie d’enfance de Lawrence ; elle les accompagne de sa voix cristalline et puissante. Les mouvements chorégraphiques des personnages sont soutenus par la musique fascinante des musiciens qui jouent et improvisent sur scène dans une parfaite osmose.

Passionnant, émouvant, drôle, magique !

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