La machine de Turing
Benoit Solès
En co-accueil avec
la ville de Lunel
Théâtre
Je 16 Janvier 2020
à 20h30
Salle G. Brassens Lunel
La pièce
Le 7 juin 1954, Alan Turing, 41 ans, mathématicien et cryptologue de génie, inventeur de l’ordinateur, est retrouvé mort sur son lit. Près de lui, une pomme empoisonnée au cyanure est à moitié entamée… Atypique et hyper-sensible, il est bien plus doué pour les mathématiques que pour les rapports humains. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut recruté par les services secrets britanniques. Il y a joué un rôle majeur dans la cryptanalyse de la machine Enigma des armées allemandes, permettant de casser ce code et de raccourcir la capacité de résistance du régime nazi. Histoire classée secret défense jusqu’à l’an 2000.
L’action se déroule durant l’hiver 1952. Le professeur Turing porte plainte à la suite du cambriolage de son domicile. Avec son allure peu conventionnelle, il n’est pas pris au sérieux par le sergent enquêteur Ross. Mais il est reconnu par le Général Menzies, pour lequel il a travaillé pendant la guerre. L’interrogatoire va alors prendre une toute autre tournure…
À travers ce récit, nous découvrons le destin hors-norme de cet homme injustement resté dans l’ombre et broyé par la « machine » bien-pensante de l’Angleterre des années 50. La pièce séduit par sa construction, son écriture sensible, moderne, qui maintient en permanence la tension dramatique. C’est à la fois un souci d’authenticité et d’imagination qui a animé Benoit Solès pour célébrer le visionnaire et l’inadapté, le héros et le martyr, l’homme extraordinaire, courageux et passionnant que fut Alan Turing.
Presse : " Sensible, haletant et judicieusement mis en scène". Le monde
"Un excellent spectacle populaire. Avec une dimension poétique
et un grain de folie". Le Figaro Magazine
Durée 1h20 A partir de 12 ans
​Coproduction : Atelier Théâtre Actuel, Acmé,
Fiva Production et Benoit Solès
Mise en scène /Assistante :
Tristan Petitgirard / Anne Plantey
Avec : Benoit Solès et Amaury de Crayencour
Lumières : Denis Schlepp /Musique : Romain Trouillet
Enregistrement violoncelle solo : René Benedetti
Voix off : Bernard Malaka et Jérémy Prévost
Vidéo : Mathias Delfau / Décor : Olivier Prost
Costumes : Virginie H